En 2023, l’agenda de l’efficacité énergétique sera dense et ambitieux pour l’ensemble des secteurs. Il faut déjà souligner que 2022 a été une année hors-normes sur le front des prix de l’énergie, de l’inflation, des températures records et des déficits hydriques. Ce qui implique de faire plus en termes d’économies d’énergie face à une réalité qui s’impose à nous tous.
Un usage optimal de l’énergie doit être le premier levier de la transition énergétique à court, moyen et long terme pour répondre aux enjeux des mutations sociétales et environnementales. Et cela passe dans un premier temps par la sobriété et l’efficacité énergétique. Tous les secteurs sont visés et 2023 est une année de mutations structurelles.
Ce qui attend le secteur résidentiel
Pour le secteur résidentiel, le financement de la rénovation énergétique entame une révolution d’approche en passant d’une logique de « geste » à une logique « globale ». Le forfait « rénovation globale » est réhaussé à travers MaPrimeRénov’ aux détriments des aides liées à certains équipements (chaudière gaz, poêles granulés et VMC).
Cette logique de performance énergétique à l’échelle du bâtiment sera certainement aussi dopée par la réglementation contraignante pour les passoires énergétiques désormais interdites à la location pour l’étiquette G puis F en 2025.
Beaucoup de ces logements énergivores vont se retrouver sur le marché et feront l’objet d’une rénovation énergétique performante par le futur acquéreur.
le secteur TERTIAIRE doit monter en charge
Le secteur tertiaire doit aussi, en 2023, entrer dans une phase de concrétisation et d’application. Cette nouvelle phase se fait cependant contrainte et forcée dans un contexte de forte inflation, notamment des prix de l’énergie. L’année précédente ayant été une année d’apprentissage pour la mise en application du décret tertiaire, les objectifs et plans d’action d’économies d’énergie pour ces bâtiments vont désormais être déployés pour atteindre, d’ici 2030, les seuils d’efficacité. Ce qui va, comme pour le secteur résidentiel, créer une trajectoire contraignante mais nécessaire pour ce secteur responsable de 45% des consommations d’énergie finales et d’une part croissante des émissions.
l’industrie appelée à muter
2023 est aussi une année de mutation profonde pour le secteur industriel qui a été confronté de façon brutale à la modification de la logistique post-Covid et à une explosion des coûts de l’énergie dans un secteur déjà sous pression. La publication récente du programme CEE PACTE Industrie, porté par l’ADEME et l’ATEE, ainsi que le déploiement des aides sectorielles sont autant d’actions nécessaires pour faire passer l’industrie française à une efficacité et une décarbonation durable.
Enfin, la mise en place progressive des ZFE-m (Zones à Faibles Emissions mobilité) impose à l’ensemble des acteurs territoriaux de modifier durablement leurs pratiques. Le Programme CEE LUD+ porté par ROZO, LLC et le CEREMA apportera une solution technique et financière pour accompagner ces territoires sur le volet logistique.
ROZO répondra présent en 2023 pour vous accompagner dans tous ces défis avec toujours la même philosophie : indépendance et expertise au service de la transition énergétique et de la décarbonation !
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